
Imaginez-vous à l’aéroport, prêt pour vos vacances européennes, quand soudain vous découvrez un nouveau contrôle biométrique obligatoire. Dès le 12 octobre 2025, le Entry Exit System transforme radicalement les passages aux frontières de l’espace Schengen. Plus de tampons sur votre passeport : place à la collecte des données biométriques automatisée. Cette révolution technologique soulève de nombreuses questions pratiques. Heureusement, une bonne préparation permet d’aborder ces changements sereinement et d’éviter les mauvaises surprises aux points de passage frontaliers.
Le système d’entrée/de sortie est un dispositif électronique européen géré par la Commission européenne. Concrètement, ce système automatisé d’enregistrement remplace définitivement le tamponnage manuel des passeports pour tous les voyageurs non-européens franchissant les frontières extérieures de l’espace Schengen.
Selon le portail officiel Travel Europe, le système EES entrera en service le 12 octobre 2025 avec un déploiement progressif aux différents points de passage frontaliers. La collecte des données sera pleinement opérationnelle d’ici au 10 avril 2026.
Le système EES collecte trois types d’informations principales :
Type de données | Détails collectés |
Données personnelles | Nom, prénom, date de naissance, nationalité, numéro de passeport |
Données biométriques | Photographie faciale + 4 empreintes digitales |
Informations de voyage | Date, heure et lieu d’entrée/sortie de l’espace Schengen |
Cette collecte numérique vise à détecter les dépassements de séjour, renforcer la sécurité aux frontières et simplifier les contrôles pour les voyageurs réguliers. Par ailleurs, les informations sont conservées durant trois ans dans une base de données centralisée sécurisée, conformément aux règles de la Commission nationale de l’informatique et des libertés.
Selon le portail officiel Travel Europe, tous les ressortissants de pays non-membres de l’Union européenne effectuant un court séjour dans l’espace Schengen doivent passer par le système EES. Cela inclut les Américains, Britanniques, Canadiens, Australiens et bien d’autres nationalités.
Exemptions importantes :
Pour les voyageurs français, l’impact concerne principalement les situations suivantes : voyager avec un conjoint non-européen, accueillir des amis étrangers, ou appartenir à une famille multinationale. En effet, tous les points de passage frontaliers appliquent ce dispositif : aéroports, ports maritimes, passages routiers et gares internationales.
Le passage en frontière se déroule en trois étapes claires. D’abord, vous présentez votre passeport à un agent ou une borne automatique qui scanne votre document de voyage. Ensuite, l’agent prend votre photographie et enregistre vos empreintes digitales via un lecteur biométrique. Cette opération prend entre 2 et 5 minutes lors du premier enregistrement.
Particularités à connaître :
Le système automatisé calcule également votre durée de séjour restante sur la période glissante de 180 jours. Ainsi, vous connaissez précisément le nombre de jours autorisés pour votre séjour dans l’espace Schengen. En cas d’anomalie détectée, une décision de refus d’entrée peut être prononcée par les autorités frontalières.
Critère | Entry Exit System (EES) | ETIAS |
Nature | Enregistrement à la frontière | Autorisation de voyage préalable |
Moment | Au passage de la frontière | Avant le départ (en ligne) |
Coût | Gratuit | Environ 7€ |
Validité | Enregistrement ponctuel (conservé 3 ans) | 3 ans ou expiration du passeport |
Public concerné | Tous les non-Européens | Voyageurs exemptés de visa uniquement |
Par conséquent, un voyageur canadien devra d’abord obtenir son autorisation de voyage ETIAS en ligne avant son départ. Puis, à son arrivée dans l’espace Schengen, il passera par le système EES pour l’enregistrement biométrique de son entrée. Ces deux dispositifs de gestion des frontières travaillent conjointement pour sécuriser l’espace européen, comme l’explique le site officiel de la Commission européenne.
Voyageurs solo français : L’impact reste minimal. Votre carte d’identité ou passeport français suffit sans enregistrement biométrique supplémentaire dans l’espace Schengen. Si vous planifiez où partir en octobre dans l’espace Schengen, ces nouvelles règles ne vous concernent pas directement.
Couples franco-étrangers : Le conjoint non-européen doit systématiquement passer par la collecte des données lors de chaque entrée (sauf avec un titre de séjour européen valide). Cette situation peut allonger le temps aux contrôles aux frontières, particulièrement entre octobre 2025 et avril 2026 durant la phase de déploiement progressif.
Familles multinationales : Vous devrez gérer deux files différentes : européenne pour certains membres et ressortissants de pays tiers pour les autres. Néanmoins, la plupart des aéroports maintiennent les familles ensemble durant les contrôles.
Le temps d’attente constitue la principale préoccupation. Prévoyez 5 à 15 minutes supplémentaires par voyageur lors du premier enregistrement, surtout durant les périodes de vacances scolaires (juillet-août, Noël, février) et la phase de mise en place progressive du système.
Selon les recommandations de France Diplomatie, assurez-vous que votre passeport dispose d’une validité suffisante : au moins trois mois après votre sortie prévue de l’espace Schengen, plus deux pages vierges minimum. Pour les voyageurs nécessitant un visa de court séjour, vérifiez sa validité plusieurs semaines à l’avance. Si vous découvrez un problème de document, consultez notre guide passeport oublié : que faire pour trouver des solutions rapides.
Ajoutez 30 à 45 minutes supplémentaires à votre temps d’arrivée habituel à l’aéroport, particulièrement entre octobre 2025 et avril 2026 durant la phase de déploiement. De plus, privilégiez les horaires de vol en dehors des pics de fréquentation pour minimiser les temps d’attente. Cette contrainte rend désormais plus complexe l’idée de partir à la dernière minute, car il faut anticiper davantage les délais aux frontières.
En cas d’erreur dans la collecte numérique (mauvaise empreinte, photo floue), signalez-le immédiatement à l’agent pour correction. Conservez tous vos justificatifs de déplacements (billets, réservations) pour prouver votre bonne foi en cas de problème. Une décision de refus d’entrée doit être motivée par écrit et vous disposez d’un droit de recours.
Le système Entry Exit System, déployé progressivement entre le 12 octobre 2025 et le 10 avril 2026, modernise profondément la gestion des frontières de l’espace Schengen. Bien que ces nouvelles règles nécessitent une adaptation, une bonne préparation garantit des voyages sans encombre. Vérifiez vos documents, anticipez les délais supplémentaires et informez-vous sur vos droits.
Abonnez-vous à notre newsletter pour recevoir nos meilleurs conseils d’itinéraires astucieux !
Partagez vos expériences dans les commentaires et enrichissez notre communauté de voyageurs malins !
Le système EES entre en vigueur à partir d’octobre 2025 dans l’ensemble des pays de l’espace Schengen. Il remplacera progressivement le tampon manuel des passeports par un enregistrement biométrique automatisé.
Tous les ressortissants non-européens voyageant dans l’espace Schengen pour un court séjour (moins de 90 jours sur 180) devront être enregistrés dans le système EES. Les citoyens européens et les détenteurs d’un titre de séjour ne sont pas concernés.
L’EES est un système d’enregistrement biométrique à la frontière, tandis que l’ETIAS est une autorisation de voyage électronique à demander en ligne avant le départ. L’ETIAS coûte environ 7 € et reste valable trois ans.
Lors du premier passage, le contrôle biométrique prend entre 5 et 15 minutes. Les fois suivantes, le processus est plus rapide grâce à la reconnaissance faciale automatique.
Vérifiez la validité de votre passeport, prévoyez un temps supplémentaire à l’aéroport, et assurez-vous d’avoir obtenu votre autorisation ETIAS si nécessaire. En cas de doute ou de problème d’enregistrement, signalez-le immédiatement à l’agent de contrôle.